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La mise à jour Google Panda, déployée officiellement en 2011 pour la première fois, a défrayé les chroniques dans le petit monde du SEO. Dorénavant pleinement intégré à l’algorithme de Google, Panda est un update sur lequel tous les référenceurs doivent compter.
Quand a été déployé Google Panda ?
Plusieurs mises à jour déployées en 2010 soulignaient déjà l’importance accordé par Google aux problématiques de qualité du contenu.
La mise à jour Google Panda 1.0 a été officiellement déployée pour la première fois le 23 février 2011 sur les versions anglophones de Google. Ce premier update est aussi connu sous le nom de Farmer Update.
Le 11 avril 2011, la version 2.0 est déployée sur l’ensemble des requêtes anglophones, et intègre de nouveaux signaux. Le filtre est régulièrement redéployé pendant les années qui suivent, avec à chaque fois son lot de sites perdants.
Le 14 mars 2013, Matt Cutts annonce l’intégration de Google Panda dans l’algorithme de Google. Le changement est majeur : il ne s’agit plus d’un filtre régulièrement déployé, mais d’un signal de qualité qui fonctionne en temps réel au sein du moteur de recherche.
La dernière mise à jour annoncée par Google date du 17 juillet 2015, et n’a pas eu d’impact significatif sur la SERP.
Contre quelles pratiques lutte Google Panda ?
On associe souvent – et à raison – Google Panda à la lutte contre les sites avec un contenu pauvre ou excessivement suroptimisé. Et dans les fait, cette update a permis de pénaliser les sites avec des contenus pauvres :
- contenus trop courts (quelques dizaines de mots par page),
- vocabulaire limité, et complexité lexicale insuffisante,
- contenu dupliqué, présent à l’identique ou presque sur d’autres pages,
- suroptimisation avec répétition à l’excès du mot-clé travaillé,
- mises à jour des textes trop rares, ou inexistantes.
Mais l’impact de Google Panda a été au-delà des sites aux contenus pauvres, et a particulièrement touché :
- Les fermes de contenus, des sites qui produisent de nombreux articles sur des thématiques très recherchées et potentiellement génératrices de trafic, dans une fin de génération de revenus publicitaires.
- Les scrappers, ou pilleurs de contenus, récupèrent des contenus trouvés ailleurs sur internet, et les modifient avec des logiciels automatiques pour contourner les filtres visant la duplication de contenus. Ils ressortaient parfois devant les sources pillées, et présentaient un contenu de mauvaise qualité, mal rédigé, avec de nombreuses fautes de syntaxe.
- Les sites abusant d’un content spinning de mauvaise qualité pour créer des milliers de pages web pauvres et de mauvaise qualité.
- Les sites recourant massivement à la syndication de contenus peuvent aussi être touchés par Google Panda, s’ils ne signalent pas la source d’origine des contenus syndiqués.
- Les forums qui accueillent un contenu généré par la communauté (UGC ou User Generated Content) de faible qualité.
- Les comparateurs de prix, les agrégateurs d’avis, les sites proposant des codes de réduction, les sites d’affiliation et les annuaires ont aussi été impactés.
| Les sites MFA : Made For AdSense |
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Pendant les années 2000, des sites de basse qualité ont fleuri sur le web. Leurs pages ne contenaient pas (ou peu) de texte, mais multipliaient les publicités pour générer des revenus. Le nom MFA fait référence à AdSense, service lancé par Google pour permettre la monétisation de sites web. Les sites laissant plus de place aux publicités qu’aux contenus ont logiquement perdu en référencement avec Panda. |
Quelles ont été les conséquences SEO de cette mise à jour ?
La première mise à jour Google Panda a particulièrement touché les comparateurs de prix et les guides d’achat. Twenga, par exemple, a perdu en trois semaines seulement la moitié de sa visibilité sur Google. L’entreprise a dû se séparer de nombreux collaborateurs, et trouver un nouveau modèle économique moins dépendant de la visibilité sur les moteurs de recherche. Les mauvaises langues diront d’ailleurs que les ingénieurs de Google ont lancé Panda pour pénaliser les comparateurs de prix, quelques mois avant de monétiser leur service Google Shopping.
Si la coïncidence est troublante, les véritables enjeux avancés par la firme de Mountain View sont l’expérience utilisateur. Les pratiques visées par la mise à jour peuvent toutes dégrader l’UX, et encourager des comportements improductifs comme le pogosticking.
Google Panda aurait donc pour objectif de valoriser en première page des résultats différents et de meilleure qualité, tout en limitant la recherche verticale et le passage par des sites “intermédiaires” qui n’ajoutent qu’une étape de plus (de trop) entre l’internaute et l’information souhaitée.
| Pogosticking : définition |
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Le pogosticking est un comportement qui consiste à visiter une page web trouvé sur un moteur de recherche, et à la quitter quasi immédiatement pour consulter un autre résultat de la SERP. L’internaute n’a pas trouvé une réponse satisfaisante et visite logiquement le site suivant. |
Comment savoir si mon site est touché par Google Panda ?
Les algorithmes des moteurs de recherche comptent des milliers de critères pour juger de la pertinence, et il n’existe aucune solution miracle pour savoir immédiatement quelle mise à jour a impacté votre positionnement. Des indices peuvent toutefois vous aider à identifier l’origine d’une perte de positions.
L’analyse de votre site web est une première étape. Il s’agit d’identifier les éléments visés par Google Panda :
- contenu pauvre, suroptimisé ou trop court,
- duplication interne du contenu,
- flux de syndication très présents,
- publicité trop intrusive et surreprésentée,
- etc.
Si vous réunissez plusieurs de ces critères, vous pourriez bien être impacté(e) par cette update.
Un audit SEO complet est nécessaire pour déterminer les risques et les points de faiblesse de votre site. Une analyse technique, sémantique et netlinking approfondie va permettre de mettre en lumière d’éventuelles dysfonctionnements pouvant justifier une pénalité Google Panda, mais va aussi identifier d’autres problématiques pouvant expliquer une baisse des positions. Nous pouvons comparer cet audit à une visite chez le médecin : seul un examen permet par exemple de comprendre l’origine d’une fièvre ou d’une toux.
Le contexte et l’historique peuvent aussi être déterminants. J’ai par exemple été amené à travailler sur un site qui avait perdu 50% de sa visibilité dans les semaines qui ont suivi l’ouverture à l’indexation de plusieurs millions de pages aux contenus très faibles. Un travail de désindexation et de suppression du maillage interne des pages sans contenu pertinent a permis de sortir en quelques mois de la pénalité, et de multiplier en un an le trafic SEO par 5 par rapport aux chiffres avant pénalité.
Comment sortir d’une pénalité Panda ?
Un audit SEO réalisé par un professionnel va permettre de confirmer l’origine d’une perte de positions. Si des éléments concrets suggèrent une pénalité provoquée par la mise à jour Panda, des corrections s’imposent pour regagner une visibilité en première page.
Les pages web de votre site avec un contenu trop faible, trop pauvre, dupliqué ou suroptimisé doivent être listées, et des actions correctives doivent être entreprises.
Vous pouvez vous engager dans des actions d’enrichissement, de personnalisation ou d’optimisation des contenus impliqués dans la pénalité. Vous pouvez procéder à un enrichissement manuel, ou privilégier des solutions de génération de contenu de qualité.
Si les pages qui posent un problème sont trop nombreuses, une désindexation peut être une solution radicale mais efficace. Pensez alors à supprimer les liens qui pointent vers ces pages, pour conserver un maillage interne favorable à un crawl efficace. Vous pourrez rouvrir progressivement vos contenus à l’indexation, au fur et à mesure de leur montée en qualité.
Vous pensez être victime d’une pénalité Google Panada ? Je peux vous accompagner. Envoyez-moi un message ou appelez-moi au 04 88 92 80 38 pour obtenir un devis personnalisée, et des solutions concrètes.